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Le Syndicat National du Théâtre Privé (SNDTP) souhaite depuis plusieurs années la création d’un crédit d’impôt théâtre pour favoriser l’émergence de nouveaux talents (nouvelles écritures de jeunes auteurs) et encourager les distributions nombreuses.

Le SNDTP s’est rapproché du SNES et a été à l’initiative d’une position commune présentées aux députés qui ont rédigé un projet d’amendement en ce sens.

L’étude du projet de Loi de finances 2019 en première lecture à l’Assemblée Nationale la semaine dernière aurait pu être l’occasion de créer un tel dispositif vertueux tant pour la création que l’emploi artistique.

Les députés ont malheureusement rejeté le 15 novembre dernier tout amendement visant à la création d’un crédit d’impôt théâtre.

Nous estimons que le spectacle vivant privé mérite d’être accompagné dans son développement et soutenu à la mesure de l’activité et de l’emploi permanent et intermittent qu’il génère.

Au titre de l’équité fiscale, il semble curieux que le spectacle dramatique soit un des rares champs culturels qui ne puisse bénéficier de l’effet de levier du crédit d’impôt.

De façon regrettable, nos confrères du secteur musical et de variétés ont vu le CISV amputé d’une partie de son champ d’application, les variétés, les comédies musicales et l’humour en étant désormais exclus, et ce, à contrecourant d’autres dispositifs qui ont vu leur périmètre conforté, voire étendu.

Nous sommes solidaires des demandes portées par le secteur musical et de variétés et poursuivrons nos démarches pour convaincre et obtenir également la création d’un crédit d’impôt théâtre.